Les glucides, aussi appelés sucres ou hydrates de carbone, sont, avec les lipides et les protéines, l’un des trois macronutriments constituant notre alimentation.
Valeur énergétique des glucides : 1 g de glucide = 4 kcal.
On les retrouve :
Les glucides représentent l’une des principales sources d’énergie de notre corps et contribuent à assurer son fonctionnement. Ils fournissent aux muscles un carburant facilement utilisable, à la différence notamment des lipides plus lents à mobiliser. Pour autant les glucides ne sont pas des nutriments indispensables. Les lipides peuvent les remplacer comme source d’énergie et le corps peut également transformer les protéines en glycogène.
Pour aller plus loin :
• Glucides assimilables,
• Glucides non assimilables (les fibres alimentaires),
• Définitions des notions de glycémie et insuline,
• Quelques conseils pour bien choisir ses aliments.
Valeur nutritionnelle des différents glucides :
• Distinction traditionnelle entre glucides simples et complexes,
• L’index glycémique,
• La charge glycémique.
Ce sont les glucides susceptibles d’être transformés en source d’énergie. On les sépare classiquement en deux catégories en fonction de leur structure moléculaire.
Glucides simples | |
Les monosaccharides, qui sont des glucides contenant une seule molécule, notamment : | Les disaccharides, qui contiennent eux deux molécules : |
• Le glucose, • le galactose, • et le fructose. |
• Le saccharose (glucose+fructose), • le lactose (glucose+galactose), • et le maltose (glucose+glucose). |
Ils sont contenus notamment dans le miel, les fruits, le sucre raffiné, les confiseries, les boissons sucrées, la bière, le lait… |
Glucides complexes |
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Il s’agit des polysaccharides, ils sont constitués d’un nombre de molécules plus ou moins important : | |
• L’amidon et le glycogène. |
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Ils sont présents dans les tubercules (pommes de terre), le pain, les pâtes, les céréales (riz, maïs, semoule…), dans certains produits d’origine animale… |
Les fibres ne sont pas, ou très peu, digérées. Elles forment à ce titre un groupe de glucide distinct qui ne joue aucun rôle dans l’apport énergétique. Elles ont en revanche un impact important sur le transit intestinal et contribuent notamment à réguler la digestion.
Les fibres alimentaires sont présentes principalement dans les fruits, les légumes, les légumineuses et les céréales complètes.
Glycémie – Définition : il s’agit du taux de glucose (sucre) dans le sang. Il est maintenu à des niveaux stables afin d’apporter une énergie facilement mobilisable.
Insuline – Définition : pour parvenir à réguler la glycémie le corps produit de l’insuline. Cette hormone permet de transformer le glucose en glycogène et de le stocker dans les muscles et le foie. Le corps constitue ainsi des réserves utilisables pour faire remonter la glycémie en cas de baisse.
Traditionnellement pour classer les glucides on faisait la distinction entre :
Les premiers étaient considérés comme les mauvais sucres et les seconds comme les bons sucres.
Cette distinction n’est toutefois pas toujours satisfaisante, certains glucides simples se comportant comme des sucres lents, et certains glucides complexes comme des sucres rapides.
On classe les glucides selon leur impact sur l’élévation de la glycémie mais en se référant désormais à l’index glycémique (IG) :
Cet index glycémique est fixé sur une échelle allant de 0 à 100 :
De nombreux classements existent mais varient selon les spécialistes : | |||
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inférieur à 55 | inférieur à 35 | inférieur à 50 |
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entre 55 et 69 | entre 35 et 50 | – |
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supérieur à 70 | supérieur à 50 | supérieur à 50 |
Quoi qu’il en soit, afin de perfectionner l’utilisation de l’index glycémique, une autre mesure doit être prise en compte.
Elle permet de perfectionner le calcul de l’impact d’un aliment sur la glycémie en fonction de la quantité que l’on peut en manger. Pour déterminer avec précision la quantité de glucides ingérés l’index glycémique (IG) est en effet insuffisant puisqu’il se limite à fournir une valeur qualitative pour chaque aliment.
La charge glycémique (CG) en plus de la qualité prend également en compte la quantité de glucide ingérée.
Il est en effet évident que si l’on mange très peu de sucres rapides le glucose contenu dans le sang ne va quasiment pas augmenter. A l’inverse une quantité importante de sucres lents peut finir par avoir un impact non négligeable sur la glycémie et la sécrétion d’insuline.
Le calcul pour obtenir la charge glycémique d’un aliment est le suivant :
La charge glycémique se calcule elle aussi sur une échelle allant de 0 à 100, c’est à dire des aliments ne contenant pas de glucide au glucose.
Il est généralement admis que la CG d’un aliment :
Pour une alimentation équilibrée il est recommandé :
Les glucides et l’entraînement :
Attention aux sucres rapides hors des entraînements : les aliments à IG élevés font augmenter rapidement la glycémie et provoquent une sécrétion d’insuline importantes pour faire redescendre le taux de sucre dans le sang. Cette baisse s’accompagne souvent d’un retour de l’appétit et est par conséquent un facteur de prise de poids. De plus la sécrétion d’insuline est synonyme de stockage du glucose notamment sous forme de gras par le foie en cas d’excès. Ces excès peuvent à terme également entraîner l’apparition du diabète.
Crédit photo : glucides: CC Flickers / abbyladybug
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MERCI POUR CES EXPLICATIONS TRES CLAIRES