L’eau est l’élément le plus essentiel du corps humain. Impossible pour notre organisme de survivre à quelques jours de privation, à la différence de l’absence de nourriture qui peut être supportée plusieurs semaines. Notre corps est en effet constitué en majorité d’eau, environ 60 à 70%, bien que ce chiffre varie naturellement, notamment selon l’âge.
L’eau compose ainsi approximativement :
L’eau joue un rôle vital dans l’organisme, elle est impliquée dans quasiment tous les processus et réactions chimiques du corps humain. Elle est par conséquent un facteur de performance très important, une bonne hydratation permettant de fournir un effort optimal alors qu’une déshydratation, même faible, aura un impact non négligeable sur les capacités physiques.
• Les bienfaits de l’eau : adaptation à l’effort accrue
• La déshydratation et l’effort physique : chute des performances
• Attention à la surhydratation !
• Quand s’hydrater ?
• L’eau est elle la boisson la mieux adaptée ?
• Quelle quantité boire ?
L’eau possède de nombreux avantages pouvant jouer un rôle dans l’adaptation du corps à l’effort. Elle assure notamment les fonctions suivantes :
Un corps suffisamment hydraté c’est un facteur :
Le corps humain est dans l’impossibilité de faire des réserves d’eau. Il est par conséquent inévitable de boire régulièrement pour remplacer les pertes naturelles car, même en l’absence de toute activité sportive, on se déshydrate via l’urine, la respiration ou encore la peau.
Les risques de déshydratation sont encore accrus en cas d’effort physique, les pertes en eau augmentant considérablement notamment du fait de la transpiration. Il faut également noter que, même en hiver, la déshydratation peut être importante, notamment par froid sec, et qu’il est alors courant de confondre soif avec appétit.
Il est de plus reconnu qu’une réduction de 2% de l’eau contenue dans le corps réduit les performances d’environ 10 à 20% et entraîne des troubles de la mémoire à court terme et des difficultés à se concentrer.
Pour éviter la déshydratation rien ne justifie de boire d’énormes quantités d’eau car, comme on l’a vu ci-dessus, le corps ne peut pas la stocker. Il est par conséquent important de boire régulièrement pour compenser les pertes naturelles, mais sans abus.
Il ne faut pas oublier que l’eau, comme toute chose, peut être nocive si l’on en boit en grande quantité en un laps de temps court. Trop boire peut ainsi être néfaste pour les reins. On parle même dans certaines situations exceptionnelles d’overdose d’eau.
Il faut savoir anticiper la soif en buvant avant de se déshydrater. Une fois la soif installée c’est que le corps est déjà, partiellement, en besoin d’eau. Il est par conséquent recommandé de prendre l’habitude de boire régulièrement tout au long de la journée.
Cela signifie qu’il faut commencer à boire avant même de débuter l’entraînement pour prévenir toute déshydratation. L’idéal est de commencer à boire dans l’heure précédant l’effort et pendant l’échauffement. L’hydratation doit se poursuivre pendant l’effort pour compenser d’éventuelles pertes causées par la transpiration.
Buvez pour anticiper l’eau que vous allez perdre, n’attendez pas d’être déjà déshydraté !
Pour assurer une récupération optimale il faut boire après l’effort afin de réhydrater l’organisme et compenser d’éventuelles pertes. Cela favorise la circulation sanguine et l’élimination des différentes toxines produites par la contractions des muscles, et limite les crampes et l’apparition de courbatures.
L’eau plate est la boisson la plus utilisée et la plus recommandée pour s’hydrater durant l’effort physique. Il peut s’agir de l’eau du robinet, qui suffit amplement à hydrater de manière satisfaisante l’organisme ou, si l’on préfère, des eaux de source ou des eaux minérales en bouteille.
En cas d’entraînement prolongé cette eau peut être légèrement enrichie avec quelques morceaux de sucre (20 à 60g selon l’intensité), afin de prévenir une éventuelle hypoglycémie, et d’une pincée de sel.
Température de l’eau : pendant et après l’effort il est préférable de boire des boissons tièdes, c’est à dire aux alentours de 15 degrés, dans le but de diminuer légèrement la température du corps et de limiter la transpiration. Les boissons froides sont déconseillées, elles sont plus difficiles à digérer et susceptibles de provoquer des crampes d’estomac.
Il n’existe pas de quantité d’eau précise à boire quotidiennement. On entend souvent qu’il est nécessaire de boire chaque jour 1 litre, 1,5 litre, ou encore 2 litres d’eau pour un adulte afin de compenser les pertes naturelles. Ces chiffres varient bien évidemment car ils sont à adapter pour chaque personne, on peut toutefois estimer qu’un litre par jour est un minimum à respecter.
Il n’existe pas non plus de règle quant à la quantité d’eau à boire pendant un entraînement. Tout dépend :
Ainsi le chiffre souvent répété d’un litre par heure d’effort doit être entendu à titre indicatif.
Pour boire suffisamment rien de mieux que rester à l’écoute de son corps et d’apprendre à repérer les signes de déshydratation pour réagir rapidement.
Crédit photo : CC Flickers / Krissy Venosdale